Vous êtes victime d’un accident ou vous souffrez d’une maladie. Dans tous les cas, le problème vous met dans une situation d’urgence médicale. En tant que patient, vous avez des droits que les professionnels de la santé doivent respecter. Et cela même en situation d’urgence. Dans notre guide, vous allez découvrir quels sont les droits du patient que les professionnels de la santé doivent respecter dans une urgence médicale.
Le droit à l’information dans le cas d’une urgence médicale
Quand un médecin, un infirmer ou une sage-femme vous prend en consultation. Il est dans l’obligation de respecter votre droit d’information. En effet, le professionnel de la santé devra vous informer de manière claire et précise sur votre état de santé et son éventuelle évolution. Dans le cas d’une urgence médicale, ce droit reste valable. Effectivement, la situation d’urgence ne peut pas être prise comme motif pour ne pas communiquer au patient ce qu’il a. Il devra vous donner des informations claires et complètes sur votre état de santé. Mais il devra aussi vous informer sur :
- Les différents examens qui ont été ou vont être réalisés.
- Les traitements et les soins qui vont vous être proposés.
- Les actions de prévention.
- Les utilités et l’urgence éventuelle de toutes les décisions qui ont été et qui vont être prises.
Ce droit d’information oblige également le professionnel de la santé de vous communiquer les risques fréquents et /ou graves relatifs à votre urgence médicale. Mais ils devront aussi vous exposer les autres solutions qui s’offrent à vous pour la prise en charge de votre urgence médicale. Il est important de souligner que ce droit à l’information vous donne également accès au droit de rester dans l’ignorance des résultats de votre diagnostic. Toutefois, ce droit ne peut être invoqué si votre urgence médicale peut exposer des tiers à des risques de contamination.
Le droit au consentement aux soins dans une urgence médicale
Que ce soit pour une urgence médicale ou une consultation traditionnelle. En tant que patient, vous avez le droit au consentement aux soins. Sans votre consentement, les professionnels de la santé ne pourront pas vous prodiguer un soin ou procéder à une intervention médicale. Si vous ne pouvez pas prendre une décision, car vous êtes inconscient par exemple. Ils devront consulter votre famille ou votre personne de confiance. Le seul cas où les professionnels de la santé peuvent passer outre votre droit au consentement aux soins c’est quand ni votre famille ni votre personne de confiance n’a pu être contactée et que votre urgence médicale nécessite d’agir le plus vite possible. Et comme pour le droit à l’information, le droit au consentement aux soins vous permet de bénéficier d’un droit au refus des traitements et des soins proposés par le professionnel de santé. Vous pouvez même quitter l’hôpital contre un avis médical. Il est d’ailleurs possible de vous imposer pour l’avenir. Effectivement, que ce soit pour une urgence médicale ou en fin de vie. Vous pouvez refuser l’acharnement thérapeutique. Cela en rédigeant des directives anticipées.
Le droit au respect de la vie privée du patient dans une urgence médicale
Dans une urgence médicale, le patient a droit au respect de sa vie privée. Toutes les informations confiées et collectées par les professionnels de la santé ne doivent donc pas être divulguées à un tiers. Cependant, les échanges entre les médecins sont autorisés afin d’assurer la continuité de votre prise en charge et l’identification des soins adaptés à votre état de santé. Ce droit peut également être ignoré si vous décidez de faire appel à votre personne de confiance pour vous accompagner durant toute l’urgence médicale.