Introduction

La fiscalité est un outil important du gouvernement pour orienter l’économie et favoriser certains secteurs. Le droit immobilier est l’un des domaines qui a connu une grande évolution fiscale ces dernières années, avec l’introduction de nouvelles taxes à la fois pour les propriétaires et les locataires. Dans cet article, nous examinerons comment cette évolution a eu un impact sur le marché immobilier.

Impôt sur le revenu des personnes physiques

Avant l’introduction de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) en 2018, les propriétaires immobiliers n’étaient pas soumis à une imposition directe sur leurs revenus liés à la propriété. Cependant, l’IRPP a changé cela et a rendu plus difficile pour les propriétaires de tirer profit de leur investissement immobilier. En effet, ils doivent maintenant payer un impôt sur leurs bénéfices, ce qui a eu un impact négatif sur leur rentabilité.

Taxe foncière

En plus de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les propriétaires immobiliers sont également soumis à une taxe foncière. Il s’agit d’une taxe annuelle calculée en fonction de la valeur foncière du bien immobilier et destinée à financer les services publics locaux. La taxation des biens immobiliers est très variable selon les régions et peut être fortement dissuasive pour les investisseurs potentiels.

Taxe d’habitation

Les locataires sont également soumis à une taxe d’habitation annuelle calculée en fonction de la valeur locative du bien. Cette taxe est généralement payée par le bailleur, mais elle peut être répercutée sur le locataire sous forme de loyer majoré. Dans certains cas, elle peut représenter jusqu’à 30% du montant du loyer.

Conclusion

L’introduction d’une fiscalité plus stricte liée au droit immobilier a eu un impact profond sur le marché immobilier français. Les propriétaires immobiliers doivent maintenant payer des impôts directs sur leurs revenus et subir une taxation supplémentaire sous forme de taxe foncière et de taxe d’habitation qui peut affecter significativement leur rentabilité. Les locataires ne sont pas non plus épargnés par cette hausse des taxes et peuvent être confrontés à des coûts supplémentaires sous forme de loyers majorés.